Selon les statistiques, une femme sur 4500 naît avec le syndrome de Rokistanky qui est une malformation congénitale d’origine génétique. C’est le cas de Déborah qui grâce à une greffe de l’utérus vient de mettre au monde une petite fille. Lisez cet article pour en savoir davantage.
La greffe de l’utérus
Le syndrome de Rokistanky se caractérise par une malformation congénitale de l’utérus et des 2/3 supérieurs du vagin, qui affecte en moyenne 1 femme sur 4500. Déborah est cette seule femme sur 4500 autres de la même génération. Étant donc dans l’incapacité de concevoir, Déborah a reçu un don d’utérus. Sa mère lui a donné son utérus, qui lui a été greffé en 2019 par l’équipe du Professeur Jean-Marc Ayoubi à l’hôpital de Foch. Il s’agissait là de la toute première greffe d’utérus en France. Quelques mois après, la receveuse a eu un transfert d’embryons préalablement congelés. Ce transfert se fait en moyenne six à douze mois après l’implantation de l’utérus.
Naissance du bébé
Grâce à sa mère et l’équipe de professionnels de la santé, Déborah a réussi à connaître la joie de l’enfantement. Le vendredi 12 février 2021, le bébé a vu le jour à l’hôpital de Foch. Une petite fille qui est née avec un poids de naissance de 1,8 kg. Un communiqué de presse de l’hôpital Foch permet de savoir que la petite fille est née après 33 semaines de grossesse. Étant prématurée, elle est suivie avec une grande rigueur. Il semblerait quand même que la petite fille soit en bonne santé, et la mère aussi.
Après les 4 naissances de Suède, la France vient d’enregistrer sa première naissance de bébé grâce à une greffe d’utérus. Une alternative qui semble intéressante pour toutes ces femmes qui sont en recherche d’enfant depuis si longtemps.