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La covid-19 est une variante du coronavirus, qui dès son apparition a fait beaucoup de morts. Après la première variante du virus, de nouvelles mutations apparaissent, et leur propagation est très rapide. Lisez ces quelques lignes, pour comprendre le pourquoi de cette expansion.
Les super propagateurs
Dans le cas des infections, 20 % des malades représentent 80 % des propagateurs. Parmi ceux-ci, il y a les super propagateurs. Une étude récente a permis d’identifier le profil de ces super propagateurs. L’étude a d’abord consisté à évaluer l’incidence du sexe, de l’âge et de l’indice de masse corporelle sur la quantité de postillons émis. Après avoir déduit des résultats de leur expérimentation que le sexe n’a pas d’incidence sur la quantité de postillons, les chercheurs ont déduit que le nombre de postillons résulte de la multiplication de l’IMC par l’âge.
Un calcul rapide, qui permet de savoir que si le résultat est au-delà de 650, l’individu est dans la « moitié haute » des personnes qui émettent le plus de postillons. Lesquels sont susceptibles d’être virulents. Vous devenez donc un potentiel super propagateur.
La période la plus virulente
Les chercheurs ont déterminé qu’entre le 3ème et le 7ème jour après la contamination, « La production totale de particules virales commence à augmenter ». Donc pendant cette période, les postillons d’un malade sont plus susceptibles de contaminer d’autres personnes.
Autres facteurs favorisant la diffusion
La diffusion des gouttelettes de salive est plus accrue chez quelqu’un qui parle beaucoup et qui parle fort, mais également chez quelqu’un qui souffre de maladies respiratoires chroniques.
Un individu âgé et en surpoids, qui se trouve entre le 3ème et le 7ème jour de contamination et qui parle fort, ou souffre de maladie respiratoire chronique, est donc un super-propagateur qui induit l’inflation du nombre de personnes contaminées.